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Le SAFANE

 

Les safane se définit par son centre qui est le piéton flâneur.

 

Dans un plan on peut le représenter par un point, par exemple un gros point rouge. Puis on dessine un cercle correspondant par exemple à la vue des immeubles les plus proches.

 

On peut aussi utiliser la perspective onirique (les techniciens parlent de pespective technique, voire isométrique (30°/60° ou 45°/45°).

 

Il serait plus judicieux de parler de la sphère dont il est le centre dans l'espace. Serait-ce généralement une demi-sphère si nous restons au niveau du sol ?

Nous parlons simplement de cercle. Il est évidemment variable et se déplace avec le piéton flâneur.

 

Pour pouvoir définir le cadre de nos interventions, nous choisisson un point fixe, là où vraisemblablement les gens aiment à se tenir sans aucune autre raison que de s'y sentir bien, donc en harmonie avec l'environnement.

 

 On pourrait rétorquer qu'il y a toutes sortes d'amoncellements qui plaisent différemment.

 

Je réponds que nous prenons comme référence le piéton flâneur dans nos villes qui ont été travaillées par le temps et par le débat démocratique.

 

Ce n'est pas l'amoncellement, ni la niche secrète du migrant qui doit se cacher qui nous intéresse, mais la place de la  personne humaine dans sa dignité essentielle, cela veut dire qu'il bénéficie de toutes sortes de  soins et d'attention en temps qu'usager ou habitant et qu'en plus de cela il a du temps de ne rien faire et de converser librement avec ceux qu'il accepte de rencontrer dans un climat de respect réciproque. Il y faut un silence relatif, un air salubre, peu polué, un confort moyen.

 

Pour l'analyse, cela commence par la considération d'un piéton flâneur seul, même si, quand les conditions sont favorables, il n'est jamais vraiement seul, puisque l'espace est à disposition libre des autres éventuels piétons flâneurs.

 

Parallèlement  à ce qu'on peut constater dans les transports publics aux heures de pointe, les chômeurs  invalides et retraités, ou travailleurs décâlés seront de plus en plus nombreux, en dehors des circlations turgescentes.

 

Dans ce contexte, il est catastrophique de confondre l'animation dans l'espace public et l'aménagement de ce même espace qui doit prioritairement être dédié aux piétons flâneurs, que peuvent être aussi les promeneurs de chien ! ou d'enfants....

 

Du point de vue du safane, il reste énormément à faire et vu la complexité de l'affaire, nous avons décidé d'avancer très prudemment et de bien étudier les modalité d'avancement.

 

Pour mieux définir les harmoniques qui président à ce sentiment de bien-être que tant de gens retrouvent dans des moments de nature, mais ne retrouvent que si rarement dans nos villes, nous avons décidé d'utiliser le mot art, mais plus précisément l'expression arts-plastiques, dans son acceptions anciennes (Bildende Kunst, qu'il faut traduire par art de l'image en formation traitée par la main, donc matérialisée, ou art de la représentation en formation, en sachant que la représentation ne se limite pas à l'image, loin de là dans ce domaine) en y incluant donc toutes les problématiques contemporaines à l'exclusion (presque!) de celle de l'image qui est utilisée à outrance par les médias et qui efface actuellement l'activité des artistes plasticiens qui dans le domaine des espaces publics nous serait si précieuse.

Dans le domaine qui nous préoccupe il vaudrait mieux abandonner les mots Image ou représentation pour les remplacer par le néologismet "rhéokaliphore". Le mot "rhéokaliphore" s'adapte très bien au traitement des différentes surface murales que nous trouvons naturellement dans l'espace public construit, mais en plus s'allie très bien, par la verticalité naturelle de ce genre d'objet, s'il est ajouté, à la verticalité des troncs et des différents poteaux et potelets servant généralement à la signalétique.

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